La responsabilité de l’intuition
En tant que coach ou thérapeute, il y a les interventions qui viennent de l’imaginaire, d’un mécanisme de défense, du désir de sauver… et il y a les intuitions. Ces dernières, selon notre éducation, nos valeurs ou d’autres repères, nous amènent à les communiquer… ou non.
Partant du principe que l’on sait reconnaître une véritable intuition, si on la considérait comme un regard critique — donc positif — alors elle deviendrait un message intérieur qui ne ménage pas notre interlocuteur, un agent de changement. Et si, au contraire, elle n’est pas communiquée, elle risque d’amener à tourner en rond.
L’intuition, loin d’être une fantaisie intérieure ou un simple ressenti, peut être un levier de transformation. Lorsqu’elle est partagée avec discernement et bienveillance, elle devient une étincelle, un miroir inattendu qui fait bouger les choses.
Oser dire, oser affirmer ce que l’on perçoit sans se cacher derrière des filtres de convenance : voilà une audace qui demande une profonde présence à soi, du courage et, oui, parfois de la vulnérabilité. Mais taire une intuition peut éteindre une part de nous-même.
Les intuitions sont des cadeaux, s’en servir en coaching, avec responsabilité et permission est propulsant pour le client, que ce soit dans l’immédiat ou dans le futur. Car une intuition, exprimée avec l’intelligence du cœur, laisse son empreinte et crée du mouvement. Alors autant l’exprimer.
Un de mes moteurs de motivation est la responsabilisation. Aujourd’hui, j’ai envie d’être directive, parce que j’ai besoin de courage, et de dire : il faut se responsabiliser et oser communiquer nos intuitions.
Quant à savoir comment faire la différence… cela fera l’objet d’un autre article !
Annie Bergeron, B.A., ACC, TRAMD
Coach professionnelle | Spécialiste des Relations humaines & Communications