Aux origines d’A.I.C.M.
Pendant la période du Covid les règles du jeu ont changé, attendez je veux zapper, changer de chaîne, non mais je rêve ?! En pourtant c’est le même programme pour tous !
Vivre coupé.es du monde, de ses sens avec le masque en permanence, coupé.es des autres, manque de contact, d’affection. Isolement, sédentarité, prise de poids, difficultés pour les personnes en situation de dépendance, de handicap.
Privations dans la liberté de mouvement, de déplacement. Le tout saupoudré parfois de beaucoup de stress et tenir coûte que coûte dans la durée : 2 ans où l’on se restreint, on s’auto-limite, limitations physiques puis qui deviennent mentales, le monde se rétrécit, se rétracte, jusqu’à redevenir fœtus et nous sommes retranché.es de la nature et des autres.
Certains d’entre nous n’ont pas quitté le masque parfois plus par peur et par habitude. Quitter les masques pour aller dans la nature et aussi pour aller vers sa propre nature, authentique, au-delà des convenances et des statuts. Faire tomber les masques qui se maintiennent pour éviter la peur d’être jugé.es, rejeté.es, abandonné.es, et s’accueillir pleinement pour se trouver et se retrouver avec l’autre.
Certes la période a été riche en remises en question, elle a permis une exploration intérieure, de mener des introspections. Accélératrice de changements pour certains la période a ouvert de nouvelles voies comme la reprise d’études, voire des transitions de vie comme le changement de métier.
Mais quand même respirer à l’air libre ou respirer tout court, sans masque, quel kif !!
Et maintenant apprendre à revivre, ré-apprendre à vivre avec soi, les autres. Se reconstruire et co-construire avec l’autre : habiter le possible.
Pas à pas, reprendre le chemin de l’autonomie, se prendre en main, se re- découvrir, re-découvrir l’autre en passant par l’accueil, l’écoute, la tolérance, le respect des différences et des singularités, la co-création, le kif !
Telle est la mission de l’équipe et des accompagnants d’AICM : nuire aux limitations et aller vers l’Humain.
Unis-son
Et ça n’est pas tout
